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Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

jeudi 30 octobre 2008

Chanson de film - Khalnayak (1993)

Voici la chanson qui nous a fait tomber dans le chaudron du cinéma indien.
Choli ke Peeche (qu'y a-t-il sous mon choli ?), chanson clé du film Khalnayak (Le Voyou, Subhash Ghai) a réussi à échapper à la censure qui la trouvait trop aguicheuse.
La vedette féminine est Madhuri Dixit (habits orange, poitrine avantageuse) dans une chorégraphie "tribale". Les paroles nous apprennent que sous son choli (boléro), se trouve un cœur à prendre. Elle aimerait bien que le vilain barbu borgne s'en empare car elle joue une femme policière déguisée en danseuse, qui cherche à mettre la main sur ce dangereux bandit. Ce n'est pas le scénario qui a rendu ce film célèbre... Les deux chanteuses de play-back de cette chanson, Ila Arun (voix de la gitane) et Alka Yagnik, ont été recompensées aux Filmfare (Césars indiens). Madhuri est devenue actrice n° 1 du cinéma indien jusqu'à son mariage et son exil familial aux USA en 2002. Le méchant du film, Sanjay Dutt, très aimé du public indien, continue une carrière en dents de scie.

mercredi 29 octobre 2008

Diwali










La fête de Diwali bat son plein, surtout en Inde du Nord. Cinq jours de réjouissances qui culminent le jour de la nouvelle lune du mois de kartik (octobre/novembre) quand toutes les maisons sont illuminées de lampions, de bougies et de lampes à huile, quand petits et grands sortent le soir, pétards et feux de Bengale à la main. Les commerçants commencent une nouvelle année financière, les prêtres officient au-dessus des livres de comptes, on porte des vêtements neufs, on nettoie la maison, on s'offre des cadeaux (les vendeurs de fruits secs et sucreries font des affaires ces jours-là). Une sorte de Nouvel An qui n'empêche pas de faire aussi la fête le 31 décembre.

mardi 28 octobre 2008

Et après ?

L'expo Guru Dutt touche à sa fin. Dans quelques jours aura lieu le décrochage des affiches et des photos, mais une semaine plus tard, tout sera raccroché au Sel de Sèvres pour une après-midi spéciale organisée par Enfances Indiennes, une association qui aide à la scolarisation des enfants défavorisés à Delhi. J'y ferai une intervention sur Guru Dutt illustrée par des extraits de ses films (c'est François qui tiendra les manettes de la technique).
Et après cet après ? Une idée qui nous trotte dans la tête commence à se concrétiser. Aujourd'hui, j'ai adressé un courrier à Randhir Kapoor, fils aîné du célèbre cinéaste Raj Kapoor (décédé en 1988) pour lui demander une entrevue lors de notre prochain passage à Bombay et lui expliquer notre projet. Par courtoisie, je préfère avoir son aval pour cette expo, d'autant que la famille Kapoor est LA grande dynastie du cinéma indien depuis 4 générations. Il ne reste plus qu'à prier Ganesh pour que cette entreprise réussisse ! François a immortalisé le premier courrier.

dimanche 26 octobre 2008

Idée de rubrique

La semaine qui vient de s'écouler ne m'a pas inspiré de sujet pour le blog. C'est une semaine où j'ai vu quelques visiteurs revenir ; l'un d'eux aime se retrouver devant les affiches et l'ambiance qu'elles créent, à chaque visite il achète un petit quelque chose pour des amis. D'autres reviennent pour parler de films indiens ou raconter leurs problèmes, tel le poète psychédélique.
Le passage du film Pyaasa à Guimet m'a amené son lot de visiteurs curieux de découvrir les affiches, d'acheter les musiques des films de Guru Dutt, où de discuter du film et de la mort tragique du cinéaste.
Je reviens à mon idée de rubrique : chaque semaine (à peu près), je vous ferai découvrir un film à travers une chanson, une de ces chansons qui sont restées dans le patrimoine indien depuis plusieurs décennies ou moins, que l'on passe aux mariages ou aux anniversaires. Le choix ne manque pas, je vais vous faire ça aux petits oignons.
Ci-dessus, les paroles d'une chanson du film Aah (détail de l'affiche). Aah bientôt, Sally.

lundi 20 octobre 2008

Guimet : Chaudhvin Ka Chand (1960)

Aujourd'hui, la galerie est fermée. Je peux enfin me rendre au musée Guimet et profiter d'un film de l'Eté indien. C'est Chaudhvin Ka Chand, (La Pleine Lune, Mohammed Sadiq), un film social musulman (ce genre particulier existe en Inde) interprété par Guru Dutt et Waheeda Rehman dans les rôles principaux. L'amitié entre hommes y est portée à son comble, et nous semble un peu exagérée, à nous Occidentaux.
Hubert Laot, responsable de l'auditorium du musée Guimet, nous a gâtés : l'apparition de notre affiche sur grand écran pendant le diaporama qui précède chaque film nous a sans doute amené de nombreux visiteurs. Sur la photo, notre pub avec la mention de la prolongation.
Ci-dessous, la plus belle chanson du film, chantée par l'immense Mohammad Rafi, interprétée par Guru Dutt au chevet de Waheeda Rehman. Voici les paroles du refrain en français (la version originale en urdu est sans doute plus belle) :
Es-tu la pleine lune ou le soleil ?
Qui que tu sois, je jure à Dieu que tu es incomparable.
Tes cheveux balaient tes épaules comme les nuages balaient les cieux
Et tes yeux sont enivrants comme un verre de vin.


dimanche 19 octobre 2008

Le mystérieux Dominique L.

Dominique Laucournet, qui nous héberge dans sa belle librairie, est un homme insaisissable : tantôt à Drouot, tantôt à Limoges et souvent en Inde, il ne passe que de courts moments dans sa boutique. Même l'appareil photo ne peut le révéler.

samedi 18 octobre 2008

Aamir Khan et Guru Dutt

La semaine dernière, Arif, de Bombay, nous a proposé des lobby cards (photos de halls de cinéma) du film Suhagan avec Guru Dutt. Proposition, contre-proposition, attente. Hier, Arif nous apprend qu'un réalisateur, Shivindra Singh Dungarpur, est venu le voir pour acheter des documents sur Guru Dutt, car il a l'intention de tourner un film sur la vie torturée de cet artiste. Aamir Khan (Lagaan, Taare Zameen Par) devrait jouer le rôle principal. Shivindra est reparti avec notre affiche et notre catalogue (entre autres).
Je contacte Nasreen (la biographe de Guru Dutt, co-auteur de notre catalogue) qui me confirme la nouvelle, car elle a écrit l'un des scripts du futur film. "Et Aamir va encore mettre 2 ans à donner sa réponse !" ajoute-t-elle avec une pointe d'humour. Aamir est en effet surnommé Mister Perfectionnist en Inde, il est extrêmement pointilleux et intervient à tous les stades de la réalisation de ses films sans se soucier des délais.
Finalement, on les a achetées, les photos, car elles sont repeintes à la main et qu'elles sont rares. Rien que pour vos yeux, en voici une avec Guru Dutt et Mala Sinha ; deux grands acteurs dans un petit film.

jeudi 16 octobre 2008

Le poète psychédélique

Hier, j'ai reçu à la galerie une petite lettre-enveloppe fabriquée manuellement dans du papier indien. Je ne résiste pas au plaisir de vous en montrer le dessus, orné d'une écriture à la plume. L'arrière est fermé par un cachet de cire rouge. Jolie surprise. Merci !
J'ai revêtu ma cape de Sherlock, et j'ai retrouvé le nom de l'expéditeur (qui ne figure pas sur cette lettre) dans le livre d'or. Got you !

mardi 14 octobre 2008

Poussières de Toile

Je vous ai parlé de la presse écrite ; voici maintenant un mot sur la presse en ligne qui nous a soutenus pour l'expo. Ci-joint, notre première interview par Maya et Kendra de Fantastikindia. N'oublions pas Ganga (je croyais que c'était une femme, quand je l'ai rencontré, j'ai compris mon erreur !) chez Indeaparis qui nous a suivis de près. Merci aux deux équipes pour leur aide amicale et leur attention permanente. Citons aussi Indivana, Allocine, Commeaucinema...

dimanche 12 octobre 2008

Quelle rue ? Rue Cail

Nous sommes de retour de la rue Cail dans le 10e, là où nous nous fournissons en DVD et CD chez Kalim, qui tient l'une des rares boutiques vendant uniquement DVD & CD Bollywood originaux. Les DVD sont dans le fond de la boutique, et l'épicerie devant ; il ne faut pas le rater !

Expo Guru Dutt : prolongations !

Bonjour, cher lecteur,
Dominique, qui nous héberge dans sa librairie et qui devait la quitter incessamment, a décidé de la garder (un cadre du XVIIe siècle, des poutres apparentes, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval). Nos affiches vont donc garnir ses murs pendant 2 semaines supplémentaires, plus précisément les après-midi des jeudi, vendredi et samedi jusqu'au 1er novembre inclus. Notre stock de DVD et de CD étant quasiment épuisé, nous allons faire du réassort chez Khalim cet après-midi. Marie va devoir reprendre du service ! Vous la voyez ci-contre dans son occupation favorite, fumer en téléphonant (ou vice versa). L'aventure continue...

jeudi 9 octobre 2008

Une dernière dans Première

Après la discrète publicité en noir et blanc de Point de Vue, que je vous avais pas encore montrée, après le bel article de VSD, exposé dans la librairie, voici qu'une dernière pub vient de sortir in extremis dans le magazine Première. Il y a si longtemps que je les avais contactés que je n'y pensais plus. Ils ont tenu parole. Merci à eux !

lundi 6 octobre 2008

Sortez les mouchoirs

Le dernier week-end a été très larmoyant sur Zee TV à la télévision indienne. Pour commencer, la nouvelle émission Chota Packet Bada Dhamaka où des enfants de plus de 6 ans chantent ou dansent devant un jury composé par Kunal Kohli, Annu Kapoor et la pétulante Rakhi Sawant. Samedi, l'émission était consacrée aux grands-parents, qui se trouvaient parfois dans le public et ne tarissaient pas d'éloges (ni de larmes) sur les qualités de leurs petits-enfants... ce qui faisait pleurer les dits petits-enfants, ainsi que les parents de ces derniers, également présents, et nous aussi, ploc-ploc dans l'assiette de soupe. Très joli moment quand la petite-fille vient essuyer les larmes de son grand-père avec ses petits doigts. Même Kunal a pleuré lorsqu'on lui a montré la photo de ses grands-parents, sans doute décédés. Ci-dessus, Rohanpreet, le jeune sikh au visage angélique, en pleine action.
Autre grand moment lacrymal : Saregamapa où la compétition ne compte plus qu'une dizaine de concurrents que nous commençons à bien connaître. Chaque élimination (le samedi) est un déchirement pour tous les autres, et source d'insurrection à la maison. Samedi, c'est le Pakistanais Faraz qui a été éliminé (les votes des téléspectateurs se font par SMS), devant le désarroi de tous les autres. La concurrente d'Oman, Asma, en larmes malgré son maquillage, est venue plaider la cause de Faraz devant un jury inflexible ; en effet, passer à Saregamapa est un investissement sur l'avenir, car l'émission a déjà produit des chanteurs et chanteuses de play-back maintenant en activité.
Vivement la suite, SaFran.

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