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mardi 21 avril 2009

Ciné-club : les NRI

Depuis les années 1990, la diaspora indienne dans le monde commence à représenter un chiffre d'affaires non négligeable pour l'industrie du cinéma indien. On assiste depuis 1995 à la naissance de films plus particulièrement destinés à cette population qui a souvent le mal du pays.

DDLJ (Dilwale Dulhania Le Jayenge, Le cœur vaillant emportera la mariée, 1995)
Lors d'un voyage en train en Europe, deux étudiants indiens de Londres tombent amoureux l'un de l'autre (il s'agit d'un garçon et d'une fille !). Le père de la jeune fille fait les gros yeux, (vraiment, regardez bien) car il veut que sa fille se marie avec le fils d'un ami resté en Inde. L'amoureux devra aller la chercher là-bas. Fastoche, il n'y a qu'un milliard et quelques millions habitants.
Ce film qui eut un immense succès - il passe toujours au Maratha Mandir, le cinéma d'origine, à Bombay - fut le premier à mettre en scène des NRI (non-resident Indians). La première partie, qui se déroule en Europe, met en avant les talents comiques de Kajol et de SRK, alors que la seconde partie, en Inde, moins légère, rappelle les rituels auxquels les Indiens sont très attachés.
Réalisateur : Aditya Chopra (son premier film)
Héroïne : Kajol
Héros : SRK
Compositeurs : les frères Jatin et Lalit
Chanteurs : Lata, Asha, Udit, Abhijeet
Notre avis : 4/5

Monsoon Wedding (Le Mariage des moussons, 2001)
A Delhi, une famille met au point les derniers préparatifs du mariage arrangé de leur fille avec un NRI du Texas. Les invités des deux familles viennent d'Inde, d'Australie, des Etats-Unis et l'excitation du père est a son comble quand l'organisateur du mariage prend du retard. Il ne sait pas encore ce qui l'attend pendant les trois jours que dureront les festivités.
La réalisatrice, Mira Nair, est elle-même une NRI installée à New York. Elle a commencé sa carrière par des documentaires réalisés en Inde (sur les danseuses de cabaret), puis adopta un style docu-drama avant la lettre dans lequel elle réalisa Salaam Bombay en 1987 qui lui valut des prix dans de nombreux festivals, dont celui de Cannes.Réalisatrice : Mira Nair
Héroïne : Vasundhara Das
Héros : Naseeruddin Shah (un des plus subtils acteurs indiens, qui joue le père)
Compositeur : Mychael Danna
Chanteur : Sukhwinder Singh
Notre avis : 4/5

Bend it like Beckham (Joue-la comme Beckham, 2002)
En Grande-Bretagne, une jeune Indienne d'une famille sikhe orthodoxe joue au football pour se libérer de l'emprise de son père. Le jour où elle est sélectionnée par l'entraîneur pour participer à un match à l'étranger, l'affaire se corse.
Gurinder Chadha est aussi une réalisatrice NRI, née au Kenya et habitant à Londres où elle réalise des documentaires pour la BBC ou pour Channel 4.Réalisatrice : Gurinder Chadha
Héroïne : Parminder Nagra
Héros : Jonathan Rhys Meyers
Notre avis : 3,5/5

Amu (2005)
Née en Inde mais adoptée et élevée aux USA, Amu retourne dans son pays natal à 20 ans pour trouver ses racines. Elle commence une difficile enquête sur les lieux de son enfance et remonte petit à petit le temps jusqu'à reconstituer la vie de ses parents et découvrir une terrible vérité.
Shonali Bose traite par petites touches le sujet douloureux évoqué dans ce film remarquablement interprété par Konkana Sen. Shonali Bose vit à Toronto, Amu est son premier film.Réalisatrice : Shonali Bose
Héroïne : Konkana Sen
Notre avis : 4/5

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