Attention danger ! Blog redoutable...
Plus de 1500 articles sur l'Inde et son cinéma, plus de 350 films notés et annotés, quelque 300 chansons commentées, plus de 1200 références classées, des extraits d’émissions indiennes, un jeu aux trophées vintage...
Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

dimanche 31 octobre 2010

Saregamapa avec Sanjay Dutt

L'acteur Sanjay Dutt
Aujourd'hui, l'invité de l'émission est Sanjay Dutt (fils de Nargis et de Sunil Dutt) et la meilleure chanteuse du jour est Sughandda, que je vous ai déjà présentée dans un autre registre.
Elle interprète ici, avec beaucoup de sentiment, une chanson extraite de Deewangee (Anees Bazmee, 2002), Ajnabee (Etranger), dont la musique a été composée par Ismail Darbar.
Wah ! (Bravo !)

A remarquer :  il est toujours intéressant d'observer les détails significatifs pour un Indien : les bracelets, bagues, colliers et pierres censés porter bonheur, les cordons autour des poignets, et la gestuelle (mouvements de la tête et des mains qui expriment souvent la satisfaction, dans cette émission).

samedi 30 octobre 2010

Chanson de 1942: Ek Love Story (1993)

En pleine tourmente indépendantiste, 2 amoureux chantent et dansent leurs sentiments sur fond de montagnes.
Deux nominations aux Filmfare pour les acteurs principaux, et 5 récompenses font de ce film l'un des plus grands succès de l'année 1993.
Réalisateur : Vidhu Vinod Chopra
Héroïne : Manisha Koirala
Héros : Anil Kapoor
Compositeur : R.D. Burman (ses dernières compositions)
Chanteur : Kumar Sanu

vendredi 29 octobre 2010

C'est dans quoi ? Photo n° 11

La photo n° 10 était un peu plus difficile que d'habitude. Du coup, moins de gagnants cette semaine :

Pascal
de Sète, dans l'Hérault
Carimen de Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne
Josette de Saint-Germain-lès-Corbeil, dans l'Essonne
Antoine du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis

Je vous donne donc la réponse : il fallait bien sûr reconnaître tout d'abord l'acteur, Naseeruddin Shah, puis le rechercher éventuellement sur le blog où j'ai plusieurs fois parlé de lui, par exemple dans son ciné-club, où il a le même look, c'est-à-dire cette barbe bicolore.
Il s'agit du film Sarfarosh (John Matthew Mattan, 1999) où Naseeruddin et Aamir ont été récompensés au moins une fois dans les diverses remises de prix.
Si vous n'avez pas encore vu ce film, que je vous recommande ; voici la chanson d'où la photo est extraite, un très beau ghazal composé par Jatin-Lalit et interprété par Jagjit Singh.


Que dites-vous de la photo n° 11, tirée d'un film récent, cette fois ?
Comme d'hab, les réponses via "Contact". Merci !

jeudi 28 octobre 2010

Maharajas et nawabs

Le célèbre maharaja Bupinder Singh,
de Patiala, qui régna de 1900 à 1938
En 1707, après la mort d'Aurangzeb, dernier des Grands Moghols, ses successeurs, qui manquent de poigne, ne réussissent pas à préserver l'unité de l'immense empire qui leur est légué.
Aussi, quelque 600 royaumes de tailles diverses se reforment : hindous dirigés par des maharajas, ou musulmans, dirigés par des nawabs (ou nababs).
La Compagnie anglaise des Indes orientales va les manipuler en signant avec certains des contrats commerciaux et en leur attribuant des faveurs différentes, telles le salut aux armes, des médailles ou des décorations.
Déjà riches du revenu de leurs terres, ils vont alors mener grand train et adopter la culture anglaise, voire plus : chasse, chevaux, voitures, bijoux, éducation des enfants en Grande-Bretagne, voyages à l'étranger...

A l'indépendance, en 1947, maharajas et nawabs doivent abandonner leurs terres contre quelques privilèges à vie : pension, exemption d'impôts sur la fortune et suppression des droits de douane sur les marchandises importées (voitures et autres babioles).

En 1972, les pensions, titres et privilèges sont supprimés ; les maharajas et nawabs redeviennent, sur le papier, des citoyens comme les autres.
Cependant, la tradition du lien qui unit le peuple rural aux nantis est si fort que l'on se tourne toujours vers eux ou leurs descendants pour régler les problèmes, demander justice...
Pour trouver de nouvelles ressources, quelques-uns ont profité du développement touristique en transformant leurs palais en hôtel de luxe, comme à Jaipur ou à Udaipur, par exemple. D'autres se sont tournés vers l'armée, la diplomatie...

Pour compléter ce billet, voici un beau livre :
Les Maharajas inoubliables, en français (je n'ai que la couverture en anglais à vous présenter), que j'ai déjà vu en décoté.
Livre de Charles Moreau chez Roli. Format 32 x 32 cm,  270p.
Il s'agit de texte sur 150 années de superbes photos d'époque qui décrivent la vie et les lubies des maharajas.

mardi 26 octobre 2010

Ciné-club Anil Kapoor

Oui, encore un Kapoor, de la famille par alliance des grands Kapoor, ce qui m'enlève rien à son talent.
Facile à reconnaître, Anil Kapoor est l'un des rares acteurs de Bombay portant une moustache dans la vie et dans ses films.
Né en 1959 dans une famille du cinéma de Bombay, Anil compte à son actif, depuis les années 1980, une bonne centaine de films qui l'ont vu passer du jeune premier au père de famille. Il l'est vraiment, père de famille, puisque sa fille, Sonam, a déjà pris le relais de son papa.
On le découvre d'abord dans Woh Saat Din (Bapu, 1983), et il file au Sud (là où tous les acteurs portent la moustache...). Il y obtient en particulier son premier rôle principal dans le premier film du réalisateur Mani Ratnam, Pallavi Anu Pallavi en 1983. On sent bien que ça frémit.
Effectivement, de retour à Bombay, c'est Mashaal (Yash Chopra, 1984) qui lui vaut non seulement d'excellentes critiques, mais aussi sa première récompense pour un second rôle de choc.
En 1985, c'est Subash Ghai qui lui offre le rôle principal de Meri Jung. La suite ne se fait pas attendre ; depuis 25 ans, Anil a toujours été présent sur les écrans dans tous les genres de rôles.
Parmi ses partenaires féminines les plus fréquentes, on trouve Sridevi, sa belle-sœur et Madhuri Dixit, alors qu'elles étaient considérées comme les stars féminines du cinéma hindi.
Depuis peu, Anil s'exporte bien : vous vous rappelez peut-être Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2008) où le public occidental l'a découvert alors qu'il était déjà une vedette en Inde depuis 20 ans...
On peut (on a pu ?) aussi le suivre dans la saison 8 de 24 Heures chrono dans le rôle du président Omar Hassan.

Mashaal (1984). Social
Un éditeur marié, dont le journal, Mashaal, dénonce les injustices et les fraudes, s'installe dans un quartier où règne une bande de voyous. Un jour, il rencontre leur jeune chef et tous deux se lient d'amitié.
L'éditeur décide de donner une chance au voyou et lui fait faire des études loin de son environnement néfaste.
Lorsque ce dernier revient, il trouve l'éditeur changé et transformé en trafiquant d'alcool et propriétaire de jeux clandestins qu'il avait dénoncés.
Un événement grave est en effet survenu en son absence.
Réalisateur : Yash Chopra
Héroïne : Poonam Dhillon, Waheeda Rehman
Héros : Dilip Kumar, Anil Kapoor
Compositeur : Hridaynath Mangeshkar
Chanteurs : Lata, Kishore, Mahendra, Shailendra Singh
Notre avis : 3/5

1942: A Love Story (1993). Amour et histoire
Un couple d'amoureux se trouve pris dans la tourmente du mouvement "Quit India" lancé par Gandhi en 1942 contre les Britanniques.
On se laisse prendre par la musique de R.D. Burman et par le jeu des deux acteurs principaux. Néanmoins, comme vous le constaterez, les méchants Britanniques sont décrits de façon très caricaturale, car c'est un film patriotique indien...

Réalisateur : Vidhu Vinod Chopra
Héroïne : Manisha Koirala
Héros : Anil Kapoor
Compositeur : R.D. Burman
Chanteurs : Lata Mangeshkar, Kavita Krishnamurthy, Kumar Sanu
Notre avis : 3/5

Virasat
(1997). Tradition rurale
Après ses études en Grande-Bretagne, un jeune Indien revient dans le village de son père avec sa fiancée anglaise, très mal accueillie dans ce milieu rural.
Après la mort de son père, il hérite de la propriété et des rivalités qui l'opposent à un autre clan de sa propre famille.
Ce sujet moyenâgeux, toujours d'actualité, est servi par des acteurs superbes. Une photographie hors pair et de remarquables ballets viennent adoucir la gravité du sujet. 
Réalisateur : Priyadarshan
Chef opérateur : Ravi K. Chandran
Héroïnes : Tabu, Pooja Batra
Héros : Anil Kapoor, Amrish Puri
Compositeur : Anu Malik
Chanteurs : Chitra, Kavita, Abhijeet, Hariharan, Udit
Chorégraphe : Farah Khan
Notre avis : 3/5

Biwi n°1
(1999). Comédie
Un publicitaire trompe son épouse, qui l'apprend, avec une top-model qu'il emmène en voyage. A l'aéroport, il rencontre un couple de ses amis...
Bien que Salman soit le héros du film, Anil y interprète un personnage truculent qui lui vaut un Filmfare de meilleur comédien.
Réalisateur : David Dhawan
Héroïnes : Karisma Kapoor, Sushmita Sen, Tabu
Héros : Salman Khan, Anil Kapoor
Compositeur : Anu Malik
Chanteurs : Alka, Kavita, Abhijeet, Kumar, Udit
Notre avis : 3/5

Et aussi : Tezaab (Amour, N. Chandra, 1988), Beta (Amour, Indra Kumar, 1992), Taal (Amour et danse, Subash Ghai, 1999), Nayak (Politique, K. Chandran, 2001), Calcutta Mail (Action, Sudhir Mishra, 2003), No Entry (Comédie, Anees Bazmee, 2005)...

Bonus du jour, un documentaire de 55 mn d'Arte : Les Sept Merveilles de l'Islam. Un voyage architectural et spirituel qui vous mènera dans sept pays du monde.
Disponible jusqu'au 28 octobre, 16 heures (heure de Paris).

lundi 25 octobre 2010

Expo 2010 : photo de Shree 420 (1955)


Il s'agit d'une photo de plateau devenue carte postale (14 x 9 cm), où Raj Kapoor et Nargis ont été pris ensemble.
Ceux qui ne connaîtraient pas encore le film mythique qu'est Shree 420 peuvent accéder à de nombreuses informations dans le blog via les onglets "Films", "Vidéos", et "Noms".

Pour retrouver des milliers chansons de films indiens, il existe maintenant un nouveau service, où vous pouvez écouter ces chansons en streaming (sans téléchargement). Pour Shree 420c'est ici.

dimanche 24 octobre 2010

Saregamapa avec Golmaal 3

Kareena Kapoor, Ajay Devgan, Kunal Khemu et Tusshar Kapoor sont les invités de cette émission pour la promo du film Golmaal 3, du réalisateur Rohit Shetty, également présent.

Alors là, écoutez bien, c'est un moment de grâce, et je pèse mes mots : Shekhar, l'un des juges, va chanter avec Sniti, l'une des concurrentes, en s'accompagnant au piano. Rien d'étonnant, d'accord... (quoique le piano ne soit pas si courant en Inde). Un joueur de rabab ajoute une touche sonore locale.
Mais que vont-ils chanter ? Une fusion de 2 chansons connues, aux contextes très différents : Shekhar, qui peut avoir une voix de velours, susurre Ajab Si Ajab Si du film Om Shanti Om, dont il a composé la musique avec Vishal, pendant que Sniti vocalise sur In Ankhon Ki Masti du film Umrao Jaan de 1981. Vous savez tout ; maintenant, savourez !

samedi 23 octobre 2010

Chanson de Jail (2009)

Un jeune homme est faussement accusé de trafic de drogue. Il est emprisonné ; sa fiancée lui trouve un avocat qui lui fait croire qu'il va bientôt être libéré sous caution. Et le temps passe...
Voici d'abord un court reportage sur l'enregistrement de la chanson. On y voit Lata interviewée, entourée du réalisateur Madhur Bhandarkar et du compositeur Samir Tandon (lunettes).


Voici la chanson qui marque l'arrivée du héros en prison. Elle est interprétée par Lata, qui ne chante que très rarement maintenant.
Réalisateur : Madhur Bhandarkar
Héroïne : Mughda Godse
Héros : Neil Nitin Mukesh
Compositeur : Samir Tandon
Chanteuse : Lata Mangeshkar

vendredi 22 octobre 2010

C'est dans quoi ? Photo n° 10

La photo n° 9, où vous avez sûrement reconnu Salman (dans un second rôle) et Kajol, est extraite de Kuch Kuch Hota Hai (Karan Johar, 1998). Une tendre histoire d'amour à voir ou à revoir, toujours avec la même émotion.

Ont gagné le pompon de la semaine :
Carimen de Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne
Antoine du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis
Josette de Saint-Germain-lès-Corbeil, dans l'Essonne
Claire de Munich, en Allemagne
Lounima de Verneuil-sur-Seine, dans les Yvelines

Passons maintenant aux choses sérieuses avec la photo n° 10.
Ça vous rappelle quelque chose ?

jeudi 21 octobre 2010

Les bayadères : Kisna (2005)

Ballet La Bayadère au SemperOper de Dresde en 2008
Les bayadères étaient les danseuses sacrées des temples. De nos jours, elles n'existent plus, mais le cinéma indien a créé un nouveau genre de bayadères, celles des écrans.
S'il est un domaine où les actrices sont présentes depuis longtemps, c'est bien dans celui de la danse, car les acteurs ont commencé plus tard. Danses inspirées du classique indien, danses folkloriques, numéros de cabaret, fréquentes danses de tawaif (courtisanes), et maintenant danses de night-club copiant MTV ou les spectacles de Broadway, le choix n'a pas manqué au fil des ans.

Aujourd'hui commence votre nouvelle série présentant des chansons dansées par des actrices, des années 1950 à nos jours.


Voici la première chanson, extraite de Kisna (2005) de Subash Ghai, qui a l'habitude de nous offrir des scénarios boiteux emballés de superbes musiques et ballets filmés.
Le pivot de ce ballet est la belle Sushmita Sen, qui est passée dans ce film uniquement pour ce morceau que l'on pourrait qualifier de mujra (danse de courtisane, dérivée du kathak), à tendance modernisée et luxueuse.
Héroïnes du film : Isha Shervani, Antonia Bernath (la jeune Occidentale)
Héros : Vivek Oberoi (avec les lunettes noires), Rajat Kapoor (le borgne)
Compositeur : Ismail Darbar
Chanteurs : Alka, Hariharan
Chorégraphie : Saroj Khan


mercredi 20 octobre 2010

Notre télé indienne

Aujourd'hui, je vous fais un billet sur les chaînes (payantes) que nous recevons via la Freebox (ce n'est pas de la pub, c'est de l'info !). Trois fleurs dans notre bouquet indien.

Chaîne familiale aux nombreux feuilletons difficilement supportables (mais parfois sous-titrés en très bon français), avec ses news mal fagotées et ses journalistes tristounets.
Emissions grand public : cricket, cuisine, cricket, yoga, cricket, notre émission préférée, Saregamapa (en hindi non sous-titré)...
Des séries de pubs très fréquentes et longues, essentiellement destinées à la communauté indienne du Royaume-Uni. Nous recevons, en effet, le programme depuis Londres.
Je vous ai choisi en exemple l'émission culinaire Khana Khazana, présentée par le chef Sanjeev Kapoor qui vous montre ici la préparation d'un riz pilaf à l'indienne. Récapitulatif et ingrédients à la fin de la recette. Pas compliqué.

Je reviens un instant sur les feuilletons, qui font la plus grande part d'audience : ils sont principalement centrés sur la famille et ses valeurs, le mariage, la religion, les rituels. Ils ont une influence très importante sur le comportement dans le milieu rural, qui reste attaché aux traditions.
Si vous aimez les zooms avant et arrière, les travellings, les ralentis, les accélérés, les effets sonores et le jeu appuyé des acteurs, allez-y : je vous propose un extrait du 18e épisode de Sangini (la méchante dame en jaune, c'est Aruna Irani, ex-actrice de cinéma).


Comme son nom l'indique, la chaîne ne passe que des films (7 par jour) et des émissions tournantes en hindi sur le cinéma. Elle émet quasiment 24h/24.
Il faut signaler que les films sont sous-titrés en français, un français quasi parfait ; il ne reste que des problèmes techniques à résoudre relatifs aux accents, cédilles...
Les films programmés sont plutôt de seconde catégorie - mais pour savoir ce qui est bon, il faut aussi voir ce qui l'est moins ! Les meilleurs films passent à 21 heures.
Voici une émission-interview de Bollywood Business présentée par le journaliste critique de cinéma Komal Nahta. Il reçoit Salman Khan pour Dabbangg. Cette émission repasse entre autres sur ETC, une chaîne penjabie, c'est pourquoi elle est sous-titrée en anglais par cette chaîne (l'émission étant en hindi).


New Delhi Televivion, le CNN indien : infos de toutes sortes en boucle, débats sur l'actualité par la présentatrice-vedette, Barkha Dutt.

Présentation à l'américaine (2 ou 3 lignes de textes différents défilent en bas de l'écran). Beaucoup d'autopromo. Chaîne anglophone.
Voici un reportage sur Ra.One: SRK's dream come true.
On dirait que son film s'appelle TAGHeuer...

mardi 19 octobre 2010

Ciné-club : la prison


Sur un sujet qui peut sembler rébarbatif, je vous ai trouvé 4 films de grande qualité.
 Ne vous laissez influencer par le mot de "prison"; dans les films indiens, on peut s'en échapper, au moins par l'imagination ou le flash-back !
 




Do Aanken Barah Haath (Deux Yeux, douze mains, 1957). Expérience humaine

V. Shantaram, réalisateur et acteur

Un ancien geôlier obtient l'autorisation de tenter une expérience : emmener 6 criminels dans une ferme et les faire travailler librement afin de leur redonner le sens de leur utilité dans la société.
Un film idéaliste, récompensé dans divers pays et prix spécial du jury à Berlin.
Réalisateur : V. Shantaram
Héroïne : Sandhya
Héros : V. Shantaram
Compositeur : Vasant Desai
Notre avis : 3,5/5

Bandini
 (Prisonnière,1963). Amour
En prison au Bengale, du temps de l'Empire britannique, une jeune femme discrète se propose pour soigner d'une tuberculeuse rejetée par toutes.
Par flash-back, on apprend qu'elle était amoureuse d'un freedom fighter (combattant pour la liberté) dont elle a tué la femme. Le médecin de la prison commence à s'intéresser à son avenir ; une chanson à la fin dit qu'elle va connaître une autre une prison, celle de son couple...
Ce dernier grand film de Bimal Roy tourne autour du thème de la femme, ce qui est très rare en Inde. Il a donné l'occasion à Nutan d'interpréter le plus beau rôle de sa carrière et marque son retour au cinéma après la naissance de son fils, Monish Behl (acteur de seconds rôles).
Réalisateur : Bimal Roy
Héroïne : Nutan
Héros : DharmendraAshok Kumar
Compositeur : S.D. Burman
Chanteurs, Lata, Asha, Manna, Mukesh
Notre avis : 4,5/5

3 Deewarein
 (Trois Murs, 2003). Enquête intelligente
Dans une prison, trois condamnés à mort attendent leur sort.
Arrive une jeune documentariste qui désire faire un film sur eux. Des liens se tissent, les langues se délient, les esprits s'éveillent. Et la vérité va apparaître petit à petit.
Ecrit et réalisé par un NRI ayant vécu aux USA, ce film à cheval entre commercial et parallèle tient en haleine jusqu'à la scène finale. Juhi Chawla et Naseeruddin Shah ont reçu des récompenses pour leur interprétation. Pas de chansons.
Réalisateur : Nagesh Kukunoor
Héroïne : Juhi Chawla
Héros : Naseeruddin Shah, Jackie Shroff, Nagesh Kukunoor
Compositeurs : Salim-Suleiman
Notre avis : 4,5/5

Ek Hasina Thi (C'était une jolie fille, 2004). Thriller
Une jeune fille, agent de voyages, tombe amoureuse de l'un de ses clients. Lui aussi est amoureux d'elle.
Un jour, il lui demande de garder chez elle un paquet que quelqu'un va venir chercher. Elle accepte et se trouve accusée d'appartenir à un réseau terroriste. La spirale infernale commence...
Admirablement interprété par Urmila Matondkar qui sera récompensée d'un Filmfare de meilleure actrice, le film est bien construit et nous montre un Saif Ali Khan dans un rôle inhabituel pour lui à l'époque.
Réalisateur : Sriram Raghavan
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Saif Ali Khan
Notre avis : 4/5

Et aussi : Veer-Zaara (Yash Chopra, 2004), Jail (Madhur Bhandarkar, 2009)

lundi 18 octobre 2010

Chanson de Villu (1999, tamoul)

Prabhu Deva, réalisateur,
chorégraphe et acteur du Sud
Réalisé par le chorégraphe-acteur tamoul, Prabhu Deva, Villu offre des ballets bourrés de vitamine T, comme celui de Hey Rama Rama qui se déroule pendant les fêtes de Ganesh. Couleurs et dynamisme.
Réalisateur : Prabhu Deva (qui apparaît à la fin,)
Héros : Vijay (dans la chanson)
Compositeur : Devi Sri Prasad
Chanteurs : Amal Raj, Kovai Sarala




dimanche 17 octobre 2010

Saregamapa avec Rishi Kapoor et Neetu Singh

L'acteur Rishi Kapoor
Une joyeuse émission avec Rishi Kapoor et Neetu Singh (parents de Ranbir Kapoor) qui viennent faire la promo du film Do Dooni Char, où ils rejouent ensemble pour la première fois depuis une trentaine d'années !

L'émission a un petit goût de rétro, dans les vêtements et dans la musique, comme vont le démontrer deux des candidats, Bishakh et Shreyasi, qui interprètent une joyeuse chanson du film Khel Khel Mein (Ravi Tandon, 1975) où Rishi et Neetu jouaient ensemble. Musique de R.D. Burman.


La prestation de Rishi Kapoor, qui ne s'est pas fait prier, m'a semblé très sympathique et je vais la partager avec vous : à 33 années d'écart, Rishi et Neetu nous font sans complexe un remake du célèbre qawwali d'Amar Akbar Anthony, Parda Hai (Elle porte le voile), accompagnés au chant par le juryQuel plaisir !
La chanson originale, de 1977, est déjà dans ce blog.

samedi 16 octobre 2010

Rahman Mania : Rangeela (1995)

Le chorégraphe Remo D' Souza
Voici une chanson du film Rangeela (1995) qui a vraiment lancé Urmila et l'a classée dans le tiroir des nymphettes, pendant quelque temps seulement, car elle a su démontrer que son talent pouvait aussi d'accommoder de rôles dramatiques.
Réalisateur : Ram Gopal Varma
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Aamir Khan, Jackie Shroff
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteurs (version hindie) : Asha, le petit Aditya Narayan, que l'on voit dans la chanson avec la casquette bleue, (c'est le fils d'Udit)
Chorégraphe : Remo D' Souza




Et 3 ans plus tard, dans China Gate (Rajkumar Santoshi, 1998) et un autre type de danse : c'est la seule chanson du film, et Urmila ne fait que cette "simple" apparition. Un film sans chanson, ça ne marche pas, en Inde.
Compositeurs : Anu Malik, Vanraj Bhatia
Chanteurs : Alka, Vinod Rathod, Shankar Mahadevan
Chorégraphe : Ganesh Acharya

vendredi 15 octobre 2010

C'est dans quoi ? Photo n° 9

La photo n° 8 est extraite de Teesri Kasam (Basu Battacharya, 1966), un film qui se déroule dans l'Inde rurale et raconte la courte relation entre une danseuse et un conducteur de chariot.
Raj Kapoor y est étonnant de sensibilité retenue, et Waheeda superbe. Allez voir une chanson de ce film dans le blog. Fortement recommandable (le film) !

Qui a trouvé ?
Antoine du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis
Josette de Saint-Germain-lès-Corbeil, dans l'Essonne
Pascal de Sète, dans l'Hérault
Carimen de Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne
Aziz de Safi, au Maroc

Bravo et merci pour votre assiduité, mais ne vous reposez pas sur vos lauriers, car voici la photo n° 9...
Agitez vos neurones !


jeudi 14 octobre 2010

Veer-Zaara (2004) - 2/2


SECONDE PARTIE

Si vous avez raté la première partie, allez d'abord voir au 7 octobre.

*
*   *

Le lendemain, Saamiya est revenue me rendre visite avec des ladoo préparés par sa mère, aussi bons que ceux de Maati. C'est vrai, les mères sont partout les mêmes. Ça m'a redonné de l'appétit.


– Que s'est-il passé après votre séparation à la gare ? demanda Saamiya. 
– J'ai appris que le père de Zaara, Jehangir Hayaat Khan, un homme riche et très vénéré à Lahore, allait entrer en politique. Pour réussir dans ses projets, il avait conclu une alliance avec une autre personnalité de la ville, Abdul Shirazi, le père de Raza, fiancé de Zaara.... Elle savait tout et n'attendait rien de ce mariage arrangé à des fins politiques.
Elle s'est innocemment confiée à sa mère et lui a avoué qu'elle aimait un Indien qui donnerait sa vie pour elle. Imaginez la réaction d'une mère pakistanaise quand sa fille unique lui fait une telle révélation...


– Peu après, son père, alerté, lui a demandé de ne pas se compromettre pour garder intact l'honneur des deux familles. Elle a dû accepter, la santé de son père en dépendait. Mais en ce jour de réjouissances pour deux familles, elle ne pensait qu'à moi...


Chanson Mein Yahaan Hoon interprétée par Udit

*
*   *

– Puis, à la base militaire, j'ai reçu un coup de fil d'une dénommée Shabbo qui appellait depuis la maison des Hayaat Khan à Lahore : "Zaara va se marier, mais elle n'aime que vous. Venez vite ici et emmenez-la." Et puis elle m'a demandé combien j'aimais Zaara. Sur le coup, je n'ai pas pu répondre.
– Mais moi, je sais, dit Saamiya. Vous avez quitté votre poste et vous êtes parti au Pakistan sans savoir quelle serait l'issue de ce voyage, si vous arriveriez à temps et si Zaara accepterait de revenir avec vous... Moi, je sais combien vous aimez Zaara.


– Quand j'ai atteint le terminus des bus de Lahore, une jeune femme s'est discrètement dirigée vers moi et m'a fait signe de la suivre. C'était Shabbo, la servante des Hayaat Khan ; elle m'a emmené dans une pièce de sa maison où j'allais passer la nuit : le lendemain, Zaara, son futur époux et leurs familles allaient se recueillir sur un mausolée. C'est là que je pourrais la voir.
En ce jour de recueillement, quand elle m'a aperçu, elle s'est approchée de moi jusqu'à ce que nous soyons serrés l'un contre l'autre, ignorant les deux familles et son futur mari.

Qawwali Aaya Tere Dar Par interprété par Ahmed et Mohd. Hussain

*
*   *

– Elle ne savait pas que son attitude spontanée allait mettre la vie de son père en péril. Mais le mariage devait quand même avoir lieu pour que  le nom des Hayaat Khan ne soit pas associé à un Indien : le père de Zaara, souffrant, ne pourrait supporter cette honte.

Dans la chambre où j'étais retourné, je suffoquais, mais Shabbo m'a dissuadé de sortir car Raza était à ma recherche.
Quand on a frappé à la porte, Shabbo a ouvert et une femme est apparue puis s'est dirigée vers moi. Elle savait tout : "Mon nom est Mariam Hayaat Khan, je suis la mère de Zaara. Rendez-moi ma fille... Sinon, mon mari va mourir. Il paraît que vous avez sauvé la vie de Zaara... Aujourd'hui, je vous supplie de sauver celle de mon mari", m'implora-t-elle.


– Pris dans une tempête de sentiments, je l'ai rassurée : "Zaara restera à vous ; vous pensiez que j'allais l'emmener sans permission ? Même l'amour n'est pas plus important qu'une vie ; préparez le mariage, je parlerai à Zaara.
J'ai dû rencontrer Zaara très rapidement, et je lui ai demandé d'être une bonne épouse pour Raza. De mon côté, j'allais exaucer le vœu de Bauji en retournant au village pour l'aider. Zaara a accepté à regret, puis elle est partie en courant et en pleurant, prête à affronter son sort.


*
*   *

– J'étais déjà installé dans le bus qui allait me ramener en Inde, quand plusieurs policiers m'ont fait descendre, et je me suis retrouvé au poste, pour un interrogatoire. On voulait que j'avoue que mon véritable nom était Rajesh Rathore et que j'étais un espion indien... je devais aussi signer un papier pour l'attester.
Malgré la pression, j'ai refusé de signer ce mensonge, même quand ils ont brandi un faux passeport avec ma photo, au nom de Rajesh Rathore.


J'ai dit que j'étais en visite et que je repartais.
– Qui avez-vous visité ? m'ont-ils demandé.
Je n'ai pas voulu le dire... Juste à ce moment, la porte s'est ouverte, et Raza est entré.


– D'un petit geste de la main, il a fait sortir les policiers : "Vous pensiez que vous pouviez rencontrer ma future épouse devant tout le monde, et vous en tirer sans que je réagisse ?
Vous vous rendez compte que je vais passer ma vie avec une femme qui en aime un autre ?
Maintenant le bonheur de Zaara repose entre vos mains. Tant que vous serez muet entre les quatre murs d'une prison, la vie de Zaara sera plus belle que le paradis. Si vous parlez... sa vie deviendra un enfer.
Le nom de Veer Pratap Singh doit disparaître, alors signez ce papier, notre mariage va avoir lieu." Il est sorti sans rien ajouter.
– Et j'ai fini par signer, pour l'amour de Zaara, pendant qu'elle se mariait...

Qawwali Aaya Tere Dar Par (version 2) interprété par Ahmed et Mohd. Hussain

*
*   *

– Le bus qui devait me ramener en Inde est tombé dans un précipice et a pris feu avant même de passer la frontière. Mon nom figurait sur la liste des passagers, j'étais donc mort... et je suis devenu le n° 786.
– Dites-moi, pourquoi avez-vous accepté de me parler alors que vous vous êtes tu pendant si longtemps ?
– Parce que vous m'avez respecté en m'appelant par mon nom... et rendu mon honneur en ne doutant pas de mon innocence...
– Veer Pratap Singh, mon pays vous doit 22 ans de votre vie, dit Saamiya. Je vous jure que je vous ferai retrouver votre nom et votre pays, je vous le jure.


– Le procès va bientôt commencer, continua Saamiya. Il faut que vous repreniez un visage humain. C'est promis ? La partie adverse est menée par Zakir Ahmed, un homme très dur, avec qui j'ai déjà travaillé ; il ne va pas nous épargner, j'ai des idées différentes des siennes... et il n'a jamais perdu un procès.
– D'accord ! Je vais me préparer, et vous, n'oubliez pas ce que je vous ai dit : ne prononcez jamais le nom de Zaara, ni celui de sa famille. C'est notre accord.

*
*   *
Le jour du procès, j'étais prêt, et quand je suis entré dans la salle d'audience, j'ai lu l'étonnement et la satisfaction dans les yeux de Saamiya.


C'est Zakir Ahmed, qui représentait le ministère public. Selon lui, je n'étais qu'un espion, c'était aussi clair que l'eau qui jaillit d'une source. En une demi-heure et 3 témoins, il en aurait terminé avec moi, affirma-t-il.


Saamiya a répété qu'elle allait prouver que je n'étais pas Rajesh Rathore et qu'elle allait me rendre mon identité et mon honneur.
Les témoins de Zakir Ahmed ont fait de faux témoignages, mais Saamiya n'a pas réussi à percer l'armure du mensonge.
Le président de la cour a fixé l'audience suivante dans une semaine, pour que la défense puisse se préparer.

*
*   *

De retour dans ma cellule, je voyais Saamiya enragée :
– Il faut que je puisse dire le nom de Zaara...
– Non !
– Au moins une fois... Je vais amener Zaara ou un membre de sa famille...
– Non !


– Vous ne voyez pas que nous sommes en train de perdre ? Vous n'avez pas de temps. C'est une chance unique pour vous. Vous préférez mourir ici ?
– Aujourd'hui, Zaara doit être confortablement installée avec deux grands enfants, et vous voulez la présenter ici, où on va lui poser des questions sur notre relation ? J'ai sauvegardé son nom pendant 22 ans, rappelez-vous.
– Il me reste une seule solution : aller en Inde pour vous rendre votre identité, m'annonça-t-elle d'un ton décidé.
Alors, je lui ai offert l'amulette que la mère de Zaara m'avait apportée quand j'ai quitté Lahore, pour protéger Saamiya pendant son voyage.

*
*   *

En arrivant près de mon village, Saamiya a appris que Maati et Bauji étaient morts, mais que la maison restait ouverte à tous.
Là-bas, elle a vu des fillettes s'amusant dans la cour ; et à un moment, elle a entendu quelqu'un appeler : "Zaara ! Oh, Zaara !"
Une femme est arrivée en battant l'air d'une baguette derrière une fillette qui courait. C'était l'école des filles dont Zaara avait posé la première pierre !
En voyant Saamiya étourdie d'étonnement, Zaara lui a demandé qui elle était.


Comme elle n'arrivait pas à répondre, Zaara a appelé : "Shabbo, occupe-toi d'elle !"
Shabbo est arrivée, et Saamiya lui a posé quelques questions : "C'est bien Zaara ? La fille de Jehangir Hayaat Khan de Lahore ?"
Oui, c'était bien elle. Shaboo a alors tout expliqué : "Quand Zaara a appris la mort de Veer dans l'accident de bus, elle a fait annuler le mariage pour obtenir le divorce. Elle est venue ici aider Bauji et Maati, uniquement pour réaliser le rêve de Veer. Raza, lui, est parti à l'étranger, et le père de Zaara a abandonné la politique. Deux ans plus tard, il est mort et son épouse aussi, quelque temps après.


Maati et Bauji aussi nous ont quittés, pourtant Zaara dit qu'elle est ancrée ici, qu'elle restera et mourra ici".
– Quels sacrifices ils ont fait l'un pour l'autre, murmura Saamiya, sont-ils des humains ou des dieux sur terre ?
Puis elle a sorti l'amulette pour aller la montrer à Zaara.
– Mais... elle appartenait à ma mère, comment l'avez-vous vous eue ?


 – Votre mère l'avait donnée à un Indien qui retournait en Inde. Il s'appelait Veer Pratap Singh... et il est en prison à Lahore depuis 22 ans. Je suis ici pour vous emmener à son procès...

*
*   *

– Quand la séance a repris, Saamiya était en retard, et Zakir Ahmed s'agitait déjà pour reporter le procès. Soudain, à la limite de la patience du juge, la porte s'est ouverte sur Saamiya, essoufflée, suivie d'une silhouette hésitante, celle de Zaara, que je n'aurais jamais pensé revoir un jour...

Chanson Tere Liye interprétée par Lata et Roop Kumar Rathod


–  Après avoir étudié les papiers remis par Zaara, le juge a demandé le silence pour rendre son verdict : "Tous les documents apportés par Zaara Hayaat Khan prouvent que cet homme n'est pas Rajesh Rathore, mais Veer Pratap Singh, et qu'il a signé cette déclaration uniquement pour protéger l'honneur d'une Pakistanaise !
Veer Pratap Singh, vous êtes déclaré innocent ; et pour les 22 années que vous avez endurées ici... le Pakistan demande votre pardon. Vous avez peut-être une déclaration à nous faire ?

– J'ai sorti une feuille où j'avais écrit un texte que j'ai lu devant l'audience : "Moi, prisonnier n° 786, je regarde à travers les barreaux de ma cellule et je sens l'odeur des champs de Bauji..., je rencontre un ange qui s'appelle Saamiya, une inconnue qui me traite en ami..., je vois Zaara, qui a quitté son pays pour servir le mien. On dit que nous sommes différents, alors pourquoi se sont-elles battues pour moi, le prisonnier n° 786 ? Une nouvelle vie m'est donnée, je veux la vivre avec Zaara...


Sammiya nous a raccompagnés jusqu'à la frontière du Pakistan et de l'Inde. Nous étions émus tous les trois. Et quand j'ai passé cette ligne qui nous avait fait tant de mal, j'ai touché le sol de mon pays pour la première fois depuis 22 ans, avec Zaara à mes côtés.



Nous sommes partis rejoindre le village de Bauji pour réaliser notre rêve, pendant que Saamiya nous regardait nous éloigner.


FIN

Si vous désirez connaître la traduction (en anglais) des chansons de Veer-Zaara, faites un petit saut chez Bollywhat ? où vous trouverez aussi la traduction du texte que l'on entend au tout début du film, dit par Yash Chopra, le réalisateur.


Vos réactions à cette nouvelle rubrique sont les bienvenues ! (via les commentaires ou via Contact)

mercredi 13 octobre 2010

Retour à Paris

J'avais commencé par Paris le 7 avril, je termine aussi par Paris 6 mois plus tard.
Mais aujourd'hui, c'est une séquence rétro : extraite de An Evening in Paris, cette chanson permet de revoir ou de découvrir à quoi ressemblaient quelques quartiers de la capitale en 1960.
Réalisateur : Shakti Samanta
Héroïne : Sharmila Tagore
Héros : Shammi Kapoor
Compositeurs : Shankar-Jaikishan
Chanteur : Mohd. Rafi

mardi 12 octobre 2010

Ciné-club : Urmila Matondkar

Née à Bombay en 1974, Urmila Matondkar commence à tourner dès le début des années 1980 : on la voit très jeune dans Kalyug (Shyam Benegal, 1981) et dans Masoom (Shekhar Kapur, 1983).
Après un intermède telugu, elle apparaît dans plusieurs films sur les écrans de Bombay où la concurrence féminine lui fait de l'ombre.
Ce n'est qu'en 1995 que Rangeela, réalisé par Ram Gopal Varma, dont elle est l'égérie, va enfin l'asseoir dans le cinéma populaire hindi.
Excellente danseuse et actrice, elle passe avec bonheur de la comédie au drame, via le film d'horreur et le thriller.
Maintenant, elle se trouve dans une mauvaise période ; plus assez jeune pour les rôles d'héroïnes enamourées, elle mène une carrière au ralenti en attendant le bon scénario.

Rangeela (Ram Gopal Varma, 1996). Rêve bollywoodien
Une jeune fille de famille modeste rêve de devenir star à Bollywood. Remarquée par une vedette masculine, elle passe une audition, aidée par son petit ami, vendeur au noir de tickets de cinéma. Elle devient très connue, refuse une demande en mariage de la star masculine, et revient  vers son ami de toujours.
Cette comédie bien rythmée, surtout dans sa première partie, nous montre une charmante Urmila Matondkar dansant sur la musique de A.R. Rahman. Aamir fait une belle composition de tapori, "titi" de Bombay.
Réalisateur : Ram Gopal Varma
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Aamir Khan, Jackie Shroff
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteurs : Asha, Hariharan, Udit
Notre avis : 3/5

Satya (Ram Gopal Varma, 1998). Pègre
Ce film noir et réaliste raconte comment un jeune homme, qui vient gagner sa vie à Bombay, se trouve malgré lui impliqué dans le monde du crime.
C'est ce film, loin de tout manichéisme, qui apporte à Ram Gopal Varma la reconnaissane de la profession ainsi que de nombreuses récompenses. Le casting est impeccable. Attention, quelques scènes sont très violentes.
Réalisateur : Ram Gopal Varma
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : J.D. Chakravarthy, Manoj Bajpai
Compositeur : Sandeep Chowta
Chanteurs : Lata, Asha, Bupinder, Suresh
Notre avis : 3,5/5

Pinjar
(Chandra Prakash Dwivedi, 2003). Drame de la partition
Peu avant la partition, une jeune hindoue du Penjab est enlevée par un musulman d'une famille ennemie qui assouvit une vengeance héritée d'une génération précédente.
Malgré les attentions que lui porte le jeune homme, elle s'enfuit pour retrouver sa famille qui la rejette afin d'éviter des tensions intercommunautaires.
Abandonnée, elle doit retourner chez son "mari", mais elle pense toujours à s'enfuir...
Ce film ancré dans la triste réalité rurale et politique de la partition est l'occasion pour Urmila de démontrer ses talents dramatiques. Un film poignant qui doit beaucoup à son héroïne.
Réalisateur : Chandra Prakash Dwivedi
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Manoj Bajpai
Compositeur : Uttam Singh
Notre avis : 3/5

Ek Hasina Thi (Sriram Raghavan, 2004). Thriller
Une jeune fille, agent de voyages, tombe amoureuse de l'un de ses clients. Un jour, il lui demande de garder chez elle un paquet que quelqu'un va venir chercher. Elle accepte et se trouve accusée d'appartenir à un réseau terroriste. La spirale infernale commence.
Admirablement interprété par Urmila Matondkar qui sera récompensée d'un Filmfare de meilleure actrice, le film est bien construit et nous montre un Saif Ali Khan dans un rôle inhabituel pour lui, à l'époque.
Réalisateur : Sriram Raghavan
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Saif Ali Khan
Compositeur : Amar Mohile
Notre avis : 4/5

Et aussi : Deewangee (Thriller, Anees Bazmee, 2002), Bhoot (Fantôme, Ram Gopal Varma, 2003), Maine Ghandi Ko Nahin Maro (Drame de l'amnésie, Jahnu Barua, 2005), Banaras (Mysticisme, Pankaj Parashar (2006)

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