Attention danger ! Blog redoutable...
Plus de 1500 articles sur l'Inde et son cinéma, plus de 350 films notés et annotés, quelque 300 chansons commentées, plus de 1200 références classées, des extraits d’émissions indiennes, un jeu aux trophées vintage...
Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

lundi 31 octobre 2011

Filmfare vintage : Suchitra Sen


Star du cinéma bengali, Suchitra Sen figure sur cette couverture d'octobre 1958.
A cette époque (et pendant 20 ans en tout), elle forme un couple vedette à l'écran avec l'acteur Uttam Kumar dans des réalisations bengalies.
Pour le cinéma hindi, elle est Paro dans le Devdas de Bimal Roy en 1955, et l'héroïne de Aandhi de Gulzar en 1975.

Cette semaine, c'est Ashok Kumar qui répond aux lecteurs !

dimanche 30 octobre 2011

Star Ya Rockstar (2) avec Himesh Reshammiya

Mansi, actrice ou chanteuse ?
Durant ce 2e week-end de Star Ya Rockstar, Himesh Reshammiya et venu faire un petit tour pour promouvoir son prochain film. Vous le verrez assis entre les deux juges.

Les candidats qui m'ont le plus plu cette semaine sont...

Chhavi qui manque un peu de souffle, mais elle est mignonne et sensuelle quand elle chante Raat Akeli Hai du film Jewel Thief (Vijay Anand, 1967)


Sumeet interprète la chanson Tum Jo Mil Gaye Ho, tirée du film Hanste Zakhm (Chetan Anand, 1973)



Et Mansi qui fait preuve d'un grand professionnalisme pour la chanson Gunjasa Hai Koi Iktava de Wake Up Sid (Ayan Mukerji, 2009)

samedi 29 octobre 2011

Chanson de Veer Ghatotkach (1949)

Au début de sa carrière, Meena Kumari interprète de petits rôles dans des films mythologiques. Voici une chanson de l'un de ces films, Veer Ghatotkach, inspiré du Mahabharata, en 1949.
Réalisateur : Nanabhai Bhatt
Compositeur : S.N. Tripathy


vendredi 28 octobre 2011

C'est dans quoi ? Photo 48

Mahal
Sur la photo 47, vous avez peut-être reconnu Ashok Kumar dans une ambiance très expressionniste.
En effet, il entend une voix éthérée qui chante (celle de Lata) ; c'est dans le film Mahal (Kamal Amrohi, 1949) où une jeune Madhubala de 16 ans avait fort impressionné le public.
Voici la célèbre chanson du film.

Peu de gagnants cette semaine, seulement Antoine et Carimen.

Est-ce que la photo suivante vous inspire un peu plus ?

Photo 48
Répondez-moi via "contact" !

jeudi 27 octobre 2011

Bollywood et les faits divers

C'est à nouveau JJ qui nous écrit un billet cette semaine. Personne ne veut lui tenir compagnie ?

Comme un véritable scénario, la réalité dépasse souvent la fiction dans le milieu du cinéma, où on finit par se croire... au cinéma et au-dessus des lois !

Le cas Anand
Priya Rajvansh
Chetan Anand, réalisateur bien connu et frère de Dev Anand, après la séparation d'avec sa femme,  a eu une liaison assez longue avec Priya Rajvansh, son actrice fétiche et véritable star, qui a connu quelques succès (Heer Ranjha, Haqeeqat).
A la mort de Chetan Anand en 1997, cette brave dame, de 50 ans à l'époque, couchée sur le testament a voulu faire valoir ses droits à l'héritage... mais les fils de Chetan, Vivek (un acteur) et Ketan (réalisateur et producteur) ne l'entendent pas de cette oreille, aux dires de l'enquête, et vont assassiner l'héritière gênante !
Condamnés à la prison à vie, ils ont fait appel... et sont apparemment libres depuis ! Only in India !

Le cas Jessica Lal
En 1999 lors d'une soirée, le fils d'un politicien sort son revolver et abat la barmaid d'occasion (une top model) qui refusait de le servir.
Près de 300 personnes sont là, dont de nombreux témoins de la scène et le cas semble entendu. Mais en fait, l'influence du père et les tractations de la police feront se "retourner" la plupart des témoins et le fils sortira acquitté d'un premier procès... (voir la suite plus bas)


C'est la persistance de la famille et de quelques personnes intègres qui finiront par faire rouvrir le dossier ; en appel,  la haute cour de justice condamnera le coupable. Tout est bien qui finit bien mais les dommages collatéraux sont intéressants : en effet parmi les témoins "retournés" il y avait un acteur, Shayan Munshi qui avait été assez lâche (il avait même tenté de fuir l'Inde), mais dont la carrière ralentie continuera dans les années 2000. Only in India !
L'affaire a donné deux films (le calamiteux Halla Bol de Rajkumar Santoshi, et le moyen No One Killed Jessica de Raj Kumar Gupta), mais un assez joli roman, Les Derniers Flamants de Bombay de Siddharth Sanghvi. 

Le cas Shakti Kapoor
En 2005, India TV envoie chez Shakti Kapoor, médiocre acteur qui va se faire piéger, une reporter se faisant passer pour une jeune actrice voulant débuter dans le cinéma.
L'acteur lui fait directement des avances sexuelles très explicites pour l'aider, du genre promotion canapé. Banni de la "guilde des acteurs" pendant une semaine seulement, cela ne l'empêche pas de continuer à tourner, et en 2009 il joue le rôle d'un vieux pervers dans De Dana Dan (Priyadarshan).

mercredi 26 octobre 2011

Bollywood Tour


Si par hasard vous vous retrouvez à Bombay pendant un voyage en Inde, pourquoi ne pas en profiter pour visiter la ville en y ajoutant quelques sites liés au cinéma ?

Prenez un taxi, dont le chauffeur vous sera d'un grand secours, car il négociera pour vous, et tentez de visiter l'un des nombreux studios qui ont essaimé dans la métropole. 
Le plus grand, Film City, qui s'étend sur plusieurs hectares, voit souvent passer acteurs et réalisateurs ; peut-être pourrez-vous même assister à un tournage... Il n'est pas facile d'y entrer sans autorisation (où l'obtenir, nous ne l'avons pas encore découvert). 
D'autres comme Mehboob Studios, Filmistan, Filmalaya et R.K. Studios, acceptent encore les visiteurs de passage, généralement après négociation...
Prévoyez large, car les temps de parcours sont importants à cause des encombrements et de l'éloignement (si vous partez de Colaba ou de Fort, par exemple).

La maison coloniale de SRK
et l'immeuble qu'il a fait construire
Des maisons d'acteurs sont groupées dans le quartier de Juhu (Amitabh Bachchan), et dans celui de Bandra (Shah Rukh Khan, Salman Khan). Votre chauffeur de taxi les connaît sûrement.
Si vous êtes vraiment fan et patient, l'apparition de votre vedette préférée vous rapportera peut-être un autographe ! Tels des dévots devant un temple, de nombreux Indiens attendent sous les fenêtres de leurs idoles uniquement pour les voir apparaître !

Chor Bazaar
L'étape suivante vous mène dans un quartier des plus animés ; pénétrez dans le bric-à-brac de Chor Bazaar et demandez les échoppes d'affiches de cinéma. Les affiches des années 50 et 60 sont les fragiles représentants  d'un art populaire disparu. Cependant, il existe encore un peintre dont le studio se trouve à l'intérieur de l'Alfred Cinema. Il y officie quelques jours par semaine.

Un lieu calme et verdoyant vous attend au cimetière musulman de Juhu où quelques stars de l'âge d'or (Madhubala, Nargis, ou Mohammed Rafi...) ont été enterrées (et parfois déplacées) et où de nombreux Indiens viennent régulièrement déposer des fleurs les jours anniversaires. Attention, les femmes n'ont pas accès au cimetière.

L'Eros à l'architecture Art déco
Ne quittez pas Mumbai sans aller au cinéma
Le Regal, l'Eros et le Maratha Mandir, à salle unique, sont  des rescapés de l'Art déco et valent le coup d'œil. Les multiplexes, tels le Metro ou l'Inox, quant à eux, ressemblent à des cinémas occidentaux et le prix de la place y est plus élevé.

Terminons par les achats : pour les DVD et les CD de chansons de films c'est Rythm House dans le quartier de Kala Ghoda qui est la boutique de référence.
Côté livres (en anglais, bien sûr), Oxford Bookstore à Churchgate, Crossword  à Kemp's Corner, et le Strand Book Stall à Fort sont les plus recommandés.

Et si vous n'avez pas envie de vous débrouiller seul, il existe maintenant de nombreuses agences (voir sur internet) qui vous montrent studios, cours de danse, et maisons de stars. Les prix sont souvent prohibitifs.

CLAP DE FIN !

mardi 25 octobre 2011

Ciné Club : Meena Kumari

Fin des années 1950

En 1932, Meena Kumari (de son vrai nom Mahjabeen Bano) naît dans une famille très modeste ; son père est acteur de théâtre, professeur de musique et poète ourdou ; occasionnellement, il joue de petits rôles et compose de la musique pour le cinéma. Avant son mariage, sa mère était actrice et danseuse sur scène.
Sans doute pour faire mieux vivre sa famille, le père de Meena Kumari l'emmène sur les plateaux de de tournage où elle commence à jouer sous le nom de Baby Meena à l'âge de 7 ans. Tant et si bien que dans les années 40, c'est elle qui fait vivre sa famille (comme Madhubala). C'est sa période de films mythologiques tels Veer Ghatotkach et Shri Ganesh Mahima.
C'est en 1952 qu'elle fait une véritable percée en 1952 grâce au film de Vijay Bhatt, Baiju Bawra qui lui apporte son 1er Filmfare de meilleure actrice.
Elle reçoit son 2e Filmfare pour Parineeta (Bimal Roy) et commence ensuite à jouer des rôles dramatiques, qui lui valent le titre de reine de la tragédie, entrecoupés de comédies comme Azaad (C. Ramchandra, 1955), Miss Mary (L.V. Prasad, 1957) ou Kohinoor (S.U. Sunny, 1960).
Son 3e Filmfare lui est attibué en 1962 pour le superbe Sahib Bibi Aur Ghulam (Abrar Alvi) produit par et interprété par Guru Dutt.
Les 4 années qui suivent connaissent encore la gloire et un 4e Filmfare pour Kaajal (Ram Maheshwari) malgré la cirrhose du foie qui va l'obliger à aller se soigner à l'étranger.
Petit à petit sa santé de dégrade, mais elle va terminer Pakeezah et s'éteindre quelques semaines après sa sortie.

Baiju Bawra (1952). Amour
Le jeune Baiju, élevé par son père musicien, n'a qu'une idée en tête : défier le musicien de la cour d'Akbar, le célèbre Tansen, responsable de la mort de son père.
C'est bien sûr autour de la musique classique hindoustanie que le film s'articule. Dans l'histoire d'amour parallèle, ne pas oublier Meena Kumari qui gagne son premier Filmfare (c'était la première année des Filmfare).
Il en est de même pour le compositeur Naushad qui gagne ici le seul Filmfare de sa carrière.
Réalisateur : Vijay Bhatt
Héroïne : Meena Kumari
Héros : Bharat Bushan
Compositeur : Naushad
Chanteurs : Lata, Mohd. Rafi
Notre avis : 3/5

Azaad
(1955). Comédie
Enlevée par son prétendant, une jeune fille est délivrée par un bandit très gentleman qui la ramène chez elle. Bien sûr, elle est tombée amoureuse de son sauveur et désire l'épouser. Pas si simple que ça...
A voir pour le couple Meena-Dilip, ce dernier jouant ici son premier double rôle. Les. chansons de Meena sont délicieuses
Réalisateur : S.M. Sriramulu Naidu
Héroïne : Meena Kumari
Héros : Dilip Kumar, Pran
Compositeur : C. Ramchandra
Chanteurs : Lata, Usha, C. Ramchandra, Raghunath Jadhav
Notre avis : 3/5

Sahib Bibi Aur Ghulam (1962). Drame
Au début du XXe siècle, un jeune homme, qui arrive de la campagne, devient serviteur dans un palais de Calcutta. Il découvre la vie de riches propriétaires bengalis. Dans la famille qu'il sert, il remarque en particulier la jeune belle-fille qui se languit de son mari qui l'abandonne tous les soirs pour rejoindre les danseuses et boire de l'alcool. Il devient le confident de la femme délaissée.
Belle reconstitution historique, ce film, officiellement attribué à Abrar Alvi, le dialoguiste habituel de Guru Dutt, porte la patte de ce dernier. Il reçoit de nombreux Filmfare : pour la photo, pour le meilleur réalisateur, pour la meilleure actrice et un National Award.
Réalisateur : Abrar Alvi
Héroïne : Meena Kumari
Héros : Guru Dutt
Compositeur : Hemant Kumar
Chanteurs : Asha, Geeta, Hemant
Notre avis : 4/5

Pakeezah (1972). Drame
Née d'une liaison de sa mère avec un nawab, Pakeezah est adoptée par sa tante qui tient un établissement de tawaif. Elle grandit en apprenant la culture ourdoue, puis se présente devant des hommes riches pour lesquels elle danse et chante des poèmes (dans la tradition ourdoue, les poèmes sont chantés).
Lors d'un voyage en train, un inconnu, fasciné par le pied orné de bijoux de Pakeezah endormie, lui laisse un message sous forme de poème, qu'elle garde précieusement ; l'inconnu la retrouve et veut l'épouser pour la sortir de sa situation, ce qu'elle refuse pour ne pas faire retomber l'opprobre sur lui et sa famille.
Il fallut plus de 10 ans à Kamal Amrohi pour réaliser ce film avec son épouse Meena Kumari, car ils s'étaient séparés puis de nouveau réunis pendant le tournage. Meena Kumari mourut de son alcoolisme quelques semaines après la sortie du film.
Empreint d'une grande poésie, servi par la musique de Ghulam Mohammed et le jeu de Meena Kumari, plus tragique que jamais, Pakeezah est un classique incontournable.
Réalisateur : Kamal Amrohi
Héroïne : Meena Kumari
Héros : Ashok Kumar, Raaj Kumar
Compositeur : Ghulam Mohammed
Chanteurs : Lata, Mohd. Rafi
Notre avis : 4/5

Et aussi : Parineeta (Bimal Roy, 1953), Kohinoor (S.U. Sunny,1960), Aarti (Phani Majumdar,1962), Main Chup Rahungi, A. Bhimsingh,1962), Dil Ek Mandir (C.V. Shridhar, 1963), Kaajal (Ram Maheshwari, 1965), Phool Aur Patthar (O.P. Rakhan, 1966)

dimanche 23 octobre 2011

Nouvelle émission TV : Star Ya Rockstar


Maintenant que Saregamapa Lil Champs est terminé, et que DID fait encore ses auditions, cette nouvelle émission est un entre-deux où j'ai tout de même eu de bonnes surprises dès la première.
De quoi s'agit-il ? Ce jeu musical oppose 10 candidats qui sont tous des stars de la chaîne Zee TV (acteurs de feuilletons, présentateur...) et qui doivent faire la preuve de leur capacités de chanteur ou de chanteuse.
Les deux juges sont le compositeur Anu Malik et la chanteuse Alisha Chinoy (Kajra Re, c'est elle).
Inutile de préciser que les notes des juges, qui travaillent pour Zee TV, sont des plus indulgentes !
Il n'empêche que certains candidats sont très doués, comme je vais vous le montrer.
La présentatrice, aussi actrice et mannequin, s'appelle Mona Singh.
Avant chaque chanson, on montre le candidat dans son environnement, avec mari ou femme, enfants... C'est intéressant, on se retrouve dans la classe moyenne urbaine.

Voici Mansi , héroïne de feuilleton, qui interprète une chanson de Guzaarish (elle commence à partir de 4 min).


Sumeet a choisi une chanson de Luck By Chance (à 3 min du début). Belle voix ! Sa femme est tout émue après la chanson.


Vikas, qui a déjà enregistré un disque dans les années 90, interprète une superbe chanson du film Ajab Prem Ki Ghazab Kahani (à 1.40 min). J'aime !

samedi 22 octobre 2011

Chanson de Munnabhai M.B.B.S.

Je vous recommande cette comédie ( je crois l'avoir déjà fait plusieurs fois) où un gangster qui a menti à son père doit devenir étudiant en médecine. Il réussira ses examens grâce à des méthodes inhabituelles.
Ce film est un important tournant dans la carrière de Sanjay Dutt qui n'avait pas eu de rôle à sa mesure depuis longtemps.
Dans la chanson qui suit, il apprend avec son gang qu'il est reçu aux examens.
Réalisateur : Rajkumar Irani
Héros : Sanjay Dutt, Arshad Warsi
Héroïne : Gracy Singh
Compositeur : Anu Malik
Chanteurs : Sanjay Dutt, Arshad Warsi, Shreya, Shaan

vendredi 21 octobre 2011

C'est dans quoi ? Photo 47

Dil Toh Baccha Hai Ji
La photo 46 montre l'acteur Omi Vaidya, bien connu depuis 3 Idiots.
Ici, c'est une photo du film Dil Toh Baccha Hai Ji, où il travaille dans une agence matrimoniale ; derrière lui on devine le nom de son employeur, shaadi.com

Cette semaine ce sont Carimen et Sarah qui se sont distinguées.


Photo 47
Vos réponses toujours via "contact". Merci !

jeudi 20 octobre 2011

Chanson glouglou : Jugnu (1973)

Dans ce grand succès de 1973, on retrouve le couple formé par Dharmendra et Hema Malini qui se marieront en 1980.
Le héros est un super-voleur qui réussit ses coups dans les conditions les plus extravagantes. On dirait que dans cette chanson, il a aussi réussi à voler le Dil d'Hema !
Réalisateur : Pramod Chakravorthy
Héroïne : Hema Malini
Héros : Dharmendra
Compositeur : S.D. Burman
Chanteuse de la chanson : Lata

mercredi 19 octobre 2011

Filmfare vintage : Naya Daur

Voici la publicité de 1957 pour le film Naya Daur où les 4 personnages principaux sont très reconnaissables, surtout quand on a vu le film !
Je n'ai même plus besoin de vous écrire le générique !

mardi 18 octobre 2011

Ciné-club : Sanjay Dutt

Au début des années 2000
Le fils de Sunil Dutt et de Nargis naît en 1959, et débute symboliquement au cinéma grâce à son père, acteur-producteur, dans une courte figuration de chanteur de qawwali de Reshma Aur Shera en 1971, mais ses véritables débuts ont lieu dans Rocky (Sunil Dutt) en 1981.
Dans les années 80, on peut le voir dans des films d'action comme Vidhata (Subhash Ghai) ou Taaqatwar (David Dhawan).
Dans la décennie suivante, on le remarque dans Saajan (Lawrence D'Souza) et Khal Nayak (Subhash Ghai) qui lui donnent 2 nominations ; ce n'est qu'en 1999 qu'il obtient son premier Filmfare de meilleur acteur pour son rôle dans Vaastav.
Dans les années 2000, sa carrière en dents de scie connaît un renouveau grâce aux 2 Munnabhai de Rajkumar Hirani.
Avec quelque 130 films très diversifiés à son actif, il compte plus d'une dizaine de nominations et de récompenses, malgré une carrière inégale émaillée d'importants problèmes personnels.

Khal Nayak (1993). Banditisme
Un bandit traqué par la police lui échappe mais son gang est infiltré par une jeune policière se faisant passer pour une danseuse. Aïe, elle tombe amoureuse de lui alors que son supérieur...
Surtout connu pour sa chanson Choli Ke Peeche dansée par une aguicheuse héroïne, le film laisse plutôt sur sa faim. Parfait pour les fans de Madhuri.
Réalisateur : Subhash Ghai
Héroïne : Madhuri Dixit
Héros : Sanjay Dutt, Jackie Shroff
Compositeurs : Laxmikant-Pyarelal
Chanteurs : Jagjit Singh (décédé le 10 octobre dernier), Mohd. Aziz
Notre avis : 2,5/5

Vaastav
(1999). Pègre
Elevé dans un bidonville, un jeune homme ouvre son fast-food mais ne tarde pas à se fait racketter par une bande de petits gangsters à la solde d'un ponte de la mafia.
Las de la situation, il finit lui-même par devenir un chef de gang qui va devoir faire face aux menaces de la police et protéger sa famille.
Un rôle sur mesures pour un Sanjay Dutt en grande forme. La fin rappelle celle d'un autre film très connu.
Réalisateur : Mahesh Manjrekar
Héros : Sanjay Dutt, Mohnish Behl
Héroïne : Namrata Shirodkar
Compositeurs : Jatin-Lalit
Chanteurs : Kavita, Preeta Mazumdar, Kulmar, Sonu, Vinod
Notre avis : 3/5

Munnabhai M.B.B.S.
(2003). Comédie
Pour ne pas perdre la face devant ses parents, un chef de gang doit devenir étudiant en médecine.
Le désormais classique Munnabhai est l'une des meilleures comédies depuis le début des années 2000. Tout l'honneur en revient au réalisateur-scénariste qui a su habilement faire cohabiter humour et tendresse dans une histoire originale.
Réalisateur : Rajkumar Hirani
Héroïne : Gracy Singh
Héros : Sanjay Dutt, Arshad Warsi
Compositeur : Anu Malik
Chanteurs : Shreya, Sanjay Dutt, Arshad Warsi, Shaan
Notre avis : 4/5

Musafir (2004). Thriller-action
Un petit malfrat veut se retirer avec son amie après une dernière opération. Tout ne se déroule pas comme prévu, il se retrouve face à un tueur qu'il cherchera à voler...
Un film d'action mené tambour battant avec un excellent Sanjay Dutt dans la peau d'un personnage inquiétant. Belle cinématographie, bonne musique d'ambiance.
Réalisateur : Sanjay Gupta
Héroïne : Sameera Reddy
Héros : Anil Kapoor
Compositeurs : Anand Raj Anand, Vishal-Shekhar
Chanteurs : Sunidhi, Shreya, Richa, Kunal, Sukhwinder
Notre avis : 3/5

Et aussi : Mission Kashmir (Vidhu, Vinod Chopra, 2000), Kaante (Sanjay Gupta, 2002), Parineeta (Pradeep Sarkar, 2005), Lage Raho Munnabhai (Rajkumar Hirani, 2006)

lundi 17 octobre 2011

Panne de scénarios

Un de nos fidèles lecteurs, le fameux JJ, vient de nous adresser un billet sur la pénurie de scénarios originaux dans le cinéma hindi. Je m'empresse de le partager avec vous et j'en profite pour vous rappeler que je compte sur vous pour m'adresser vos textes, quel qu'en soit le sujet, du moment qu'il a un rapport avec l'Inde (anecdotes de voyage, découverte d'un film ou d'un livre, etc.).


L'adaptation (Bumm Bumm Bole)
Bumm Bumm Bole (Priyadarshan, 2010) est une "adaptation autorisée" d'un magnifique film iranien Children of Heaven (Majid Majidi, 1997).
Le cinéaste Priyadarshan, bon faiseur du cinéma indien, est un spécialiste des remakes et depuis plus de quinze ans n'a plus rien produit d'original, ne sortant que des resucées de ses propres films, copiant sans vergogne des films d'autres régions ou des films étrangers en rendant rarement hommage aux originaux !


L'original iranien
(Children of Heaven) 
Le cas de ce film et de ce réalisateur n'est malheureusement pas exceptionnel et on ressent ces dernières années (en tous cas plus fortement depuis 10 ans) une véritable panne dans les idées de scénarios. C'est un peu le même cas à Hollywood où les cinéastes citent généralement leurs sources et vont même parfois chercher des réalisateurs français ou asiatiques pour faire les remakes de leurs propres films.

Un internaute un peu fou a recensé sur IMDb près de 300 films Bollywood qui sont des remakes non avoués de films étrangers ! Et il n'a fait ni la liste des remakes inter-région (quand un film tamoul fait un carton, il est refait en telougou, en kannada et en hindi) ni celle des "adaptations autorisées".

Cela n'enlève rien à la qualité de véritables chefs-d'œuvre (Devdas, Chori Chori...) et le travail d'adaptation aux codes et aux valeurs indiennes est parfois d'une grande intelligence. Cependant, les remakes sont moins bons que les originaux dans 90% des cas (travail statistique sur IMDb) ; un remake est moins bon qu'une belle idée originale (merci Mani Ratnam, merci MF Hussain, merci Guru Dutt et merci tout le cinéma bengali).

Spécialistes des remakes. Abbas-Mastan, Anees Bazmee, Aziz Mirza, David Dhawan, Kunal Kohli, Mansoor Khan, le déjà cité Priyadarshan, Vikram Bhatt (la famille Bhatt en général) sont des spécialistes d'un cinéma populaire, parfois de grande qualité (comme Sanjay Leela Bhansali, ou Ram Gopal Varma) mais dans l'ensemble plutôt facile et moyen.

dimanche 16 octobre 2011

Saregamapa Lil Champs (19) : la finale



Le grand jour est arrivé pour nos 3 petits champions, Salman, Azmat et Nitin.
Le spectacle de 3 heures qui a entouré l'événement s'est déroulé à Surat au Gujarat devant SRK qui a littéralement mouillé la chemise pour promouvoir son film Ra.One d'une façon un peu lourde, à mon avis.

Peu de moments intéressants pendant les finales, le play-back est aussi au rendez-vous. Mais voici une chanson chantée en direct par Salman et Kailash Kher, Teri Deewani, composée par Kailash. SRK semble apprécier la pop soufie.


Un intermède danse avec le chorégraphe Terence Lewis (en blanc) ainsi que Shakti (tutu noir) et Mayuresh (chemise rouge), anciens candidats de DID (Dance India Dance), histoire de nous rappeler qu'une nouvelle saison de danse est en préparation.
Vous allez reconnaître la chanson sur laquelle ils évoluent, elle est tirée de ZNMD (Zoya Akhtar, 2011)


Voici enfin la remise des prix, avec un petit discours de SRK.
L'annonce des résultats se fait dans l'ordre suivant : d'abord le 3e, puis le 1er, et enfin le 2e. 
Tous les trois ont gagné une bourse d'études offerte par un sponsor, ce qui me paraît très intelligent... et une boîte de sucreries. Le premier reçoit un peu plus, évidemment. Et SRK n'a pas oublié les 2 présentateurs, Jay et Manish, qui reçoivent la boîte Ra.One...


Si vous voulez en voir plus, rendez-vous sur ce site.

samedi 15 octobre 2011

Chanson de What's Your Rashee? (2009)

Dans cette comédie, un jeune homme est à la recherche de la femme idéale. Comme on est en Inde, le signe astrologique est important et le jeune homme décide de rencontrer 12 jeunes filles, toutes interprétées par Priyanka Chopra.
Réalisateur : Ashutosh Gowariker
Héroïne : Priyanka Chopra
Héros : Harman Baweja
Compositeur : Sohail Sen
Chanteurs de la chanson : Bela Shende, Sohail Sen

vendredi 14 octobre 2011

C'est dans quoi ? Photo 46

Madhumati
Photo 45 : dans le grand classique des années 50, Madhumati, l'actrice Vijayanthimala interprète le rôle d'une jeune fille tribale comme on en voyait encore jusqu'aux années 70.
Si vous ne l'avez pas vu, allez jeter un coup d'œil sur cet article.


Cette semaine, les gagnants sont (par ordre d'arrivée) : Carimen, Antoine et Aziz.


Photo 46
Répondez-moi via "contact". A la semaine prochaine !

mercredi 12 octobre 2011

La corruption en Inde

Ces derniers mois, le gouvernement indien a dû affronter un phénomène populaire contre la corruption, à cause  d'un homme.

En effet, Anna Hazare, 74 ans, activiste tendance gandhienne a rameuté les foules en entamant plusieurs jeûnes pour obliger le gouvernement à faire avancer le texte d'une loi anticorruption qui soit applicable jusqu'au plus haut niveau, c'est-à-dire jusqu'au Premier ministre.
Ses 2 jeûnes ont soulevé une vague de soutien, de manifestations et de prières dans toute l'Inde.
Par deux fois, le gouvernement a plié, disons symboliquement, en formant un conseil d'étude pour cette loi qui dort dans les tiroirs depuis 40 ans. Oui 40 ans !

La corruption est en effet devenue un mode de vie, depuis le petit fonctionnaire mal payé jusqu'au ministre.
Tout quidam doit un jour souffrir de ce mal pour obtenir ce qui lui est dû : bakshish pour faire installer l'électricité plus vite, pour obtenir un papier officiel, pour s'inscrire dans une école...

La prise d'intérêt illégal est aussi monnaie courante, c'est le cas de le dire, à un niveau beaucoup plus élevé.
Les derniers scandales en date ont sans doute eu raison d'une population, surtout d'une jeunesse, excédée par les scandales à répétition depuis un an.
Ainsi en 2010, l'attribution de la licence 2G à un opérateur inconnu pour un prix dérisoire a contraint le ministre des Télécommunications à démissionner. Où est passé le bakshish ?

Toujours en 2010, le comité d'organisation des Jeux du Commonwealth, qui se déroulaient à Delhi, a été soupçonné d'être corrompu par des entrepreneurs désirant se voir attribuer des chantiers, entrepreneurs qui n'ont respecté ni les délais ni les normes de construction, ni les lois sociales (ouvriers mal rémunérées pour un un nombre d'heures excessif).

D'autres scandales touchent le monde du cricket (en particulier l'IPL), de l'immobilier (attribution non conformes de logements prétendument réservés aux soldats de la guerre de Kargil), des aides alimentaires (les fonctionnaires revendent les céréales pour leur compte).

L'argent des pots-de-vin, qui représente d'énormes sommes, dormirait dans les banques suisses !

Selon l'ONG Transparency International, sur 178 pays, les pays les moins corrompus en 2010 sont le Danemark, la Nouvelle-Zélande et Singapour à la 1re place. L'Inde est à la 87e place, et la France en 25e position des bons elèves. On a aussi du ménage à faire à la maison !

mardi 11 octobre 2011

Ciné-club : Priyanka Chopra

Dans Fashion
Née au Bihar en 1982, élue Miss Monde en 2000, Priyanka Chopra débute sa carrière en 2002 dans un film tamoul, Thamizhan (G. Venkateswaran), puis tourne dans son premier film à Bombay dès l'année suivante, The Hero: Love Story of a Spy (Anil Sharma) avec Sunny Deol et Preity Zinta, film qui connaît un immense succès.
Rapidement les récompenses commencent à tomber, pour Andaaz (meilleure débutante), puis pour Aitraaz (meilleure méchante).

De 2004 à 2006, ses films reflètent l'importance qu'elle commence à prendre dans la profession ; elle tourne en effet, avec des acteurs comme Salman Khan, SRK et Hrithik Roshan, mais 2007 et le début de 2008 sont des périodes décevantes pour elle et son public.

Elle obtient cependant son premier Filmfare de meilleure actrice avec le film Fashion (Madhur Bhandarkar, 2008).
Plus récemment, elle est très remarquée pour son rôle dans Kaminey, et ses 12 personnages de What's Your Rashee?
A venir en 2011 : RA.One (Anubhav Sinha), Don 2 (Faran Akhtar). Pour 2012, Agneepath (remake).

Aitraaz (2005). Adultère
Inspiré du film américain Harcèlement (Barry Levinson, 1995), Aitraaz voit un jeune cadre marié honteusement dragué par sa directrice.
La composition de Priyanka Chopra, seulement âgée de 23 ans, en femme fatale vaut le coup d'œil. Et un Filmfare !
Réalisateurs : Abbas-Mastan
Héroïnes : Priyanka Chopra, Kareena Kapoor
Héros : Akshay Kumar
Compositeurs : Himesh Reshammiya, Salim-Suleiman
Chanteurs : Alka, Sunidhi, Kunal, Udit
Notre avis : 3/5

Don
(2006). Action
Dans ce remake modernisé du Don de 1978, véritable mythe du cinéma hindi, le scénario a été respecté à une exception près ; et je ne vous dirai pas laquelle !
A voir... si vous n'êtes pas un nostalgique du film original.
Réalisateur : Farhan Akhtar
Héroïne : Priyanka Chopra
Héros : SRK, Arjun Rampal
Compositeurs : Shankar-Ehsaan-Loy
Chanteurs : Alisha, Sunidhi, Shankar, Udit, Sonu, Shaan
Notre avis : 3,5/5

Fashion
(2008). Mode
Les hauts et les bas d'une jeune fille de province qui veut devenir top-model à Bombay.
Le réalisateur décrit sans concessions un monde cruel où les rancœurs et les jalousies sont la base d'un film à tendance occidentale. La performance de Priyanka Chopra lui vaut son premier Filmfare de meilleure actrice. Elle le mérite !
Réalisateur : Madhur Bhandarkar
Héroïnes : Priyanka Chopra, Kangana Ranaut
Héros : Arbaaz Khan, Ashwin Mushran
Compositeurs : Salim-Suleiman
Chanteurs : Neha Bhasin, Mohit Chauhan, Sukhwinder
Notre avis : 3,5/5

Kaminey (2009). Pègre
Une jeune fille de Bombay, sœur d'un caïd du milieu, tombe amoureuse d'un brave jeune homme travaillant dans une ONG. Et la voilà enceinte ! Elle doit donc rapidement épouser son amoureux, sous peine de subit les foudres de son gangster de frère. Mais le sort leur joue des tours, en la personne du jumeau du jeune homme, qui est très lié à la pègre et dont les activités vont compliquer la vie des uns et des autres.
Un film dense et non linéaire, à voir plutôt avec des sous-titres français. Je conseille même de lire le synopsis avant de regarder le film. 
Priyanka Chopra, qui a dû prendre l'accent du Maharashtra (je l'ai lu dans une critique), réussit à nous faire croire à son personnage de classe moyenne perdu entre son frère et son amant.
Réalisateur : Vishal Bhardwaj
Héroïne : Priyanka Chopra
Héros : Shahid Kapoor (double rôle et double... orthographe !)
Compositeur : Vishal Bhardwaj
Chanteurs : Rekha Bhardwaj, Sunidhi, Mohit, Kailash, Sukhwinder
Notre avis : 2/5 (à revoir en concentrant bien ses neurones)

Et aussi : Mujhse Shaadi Karogi (David Dhawan, 2004), Krrish (Rakesh Roshan, 2006), What's Your Rashee? (Ashutosh Gowariker, 2009), 7 Khoon Maaf (Vishal Bhardwaj, 2011)

lundi 10 octobre 2011

Filmfare vintage : Dev Anand

L'un des trois mousquetaires des années 50 avec Raj Kapoor et Dilip Kumar, un Dev Anand toujours décontracté fait la couverture du magazine en janvier 1957.
En 1956, il a sorti C.I.D. (Raj Khosla).
Quelle brochette dans la colonne rouge ! On voit que Nargis répond au courrier des lecteurs.

dimanche 9 octobre 2011

Saregamapa Lil Champs (18) avec Jatin Pandit et Anu Malik

Le compositeur Anu Malick
La saison des Lil Champs va bientôt arriver à son terme, en présence de deux compositeurs cette semaine.
Samedi voit le passage de Lalit Pandit (de l'ex-duo à succès, Jatin-Lalit), puis d'Anu Malik, qui vont devenir Mahaguru à la place d'Alka, actuellement en tournée.

Systématiquement, un petit chanteur disparaît à la fin de l'émission du samedi, et cette fois, c'est Niladri, bien sûr très déçu.
Les 3 finalistes sont donc Azmat, Nitin et Salman et pendant la finale, qui sera un grand spectacle populaire, le classement sera annoncé en fonction des votes de la semaine. C'est SRK qui remettra les prix, et qui fera la promotion de son film Ra.One, à n'en pas douter !

Samedi, chaque concurrent a chanté avec les 3 autres, c'est le Jugalbandi, en présence de Jatin.
Voici Nitin et Niladri dans la chanson Saaware extraite de l'album Teri Justajoo qui regroupe des succès musicaux soufis.


Azmat et Salman interprètent Naina du film Omkara. Musique et réalisation de Vishal Bhardwaj (2006).


Dimanche, chacun des 3 finalistes interprète plusieurs chansons sous les yeux d'Anu Malik qui a composé un quatrain de compliment pour chaque candidat.


Azmat nous a encore étonnés, non pas par sa voix, mais par sa facilité à bouger et à faire des fantaisies en chantant ! Le voici dans Ye Kaali Kaali Aankhein, chanson composée par Anu Malik pour le film Baazigar (Abbas-Mastan, 1993).


Habitude bien indienne : les finalistes de toutes les saisons de concours rejoignent leur ville ou village avant le grand jour pour prendre la bénédiction de la famille et visiter, qui un temple, qui une mosquée.
Voici d'abord un court reportage qui montre avec quelle liesse Nitin a été reçu dans son village d'Himachal Pradesh. Le prêtre l'attendait même à l'aéroport ! Très humain ce joli reportage.
Puis, Nitin interprète Albela Sajan du film Hum Dil De Chuke Sanam (Sanjay Leela Bhansali, 1999) suivi de... je n'ai pas retrouvé !



A la semaine prochaine pour les résultats de la finale avec SRK !

samedi 8 octobre 2011

Chanson de Amrapali (1966)

Pour la petite histoire, si vous connaissez Om Shanti Om par cœur, vous reconnaîtrez dans la chanson qui suit Sunil Dutt en 1966 qui est passé par les effets spéciaux pour servir de partenaire de quelques secondes à Deepika Padukone dans la chanson Dhoom Tana en 2007.
Réalisateur : Lekh Tandon
Héroïne : Vijayanthimala
Héros : Sunil Dutt
Compositeurs : Shankar-Jaikishan
Chanteuse : Lata

Sunil Dutt et Deepika Padukone dans OSO
grâce aux effets spéciaux

vendredi 7 octobre 2011

C'est dans quoi ? Photo 45

Bandit Queen
D'abord la photo 44, extraite de Bandit Queen (Shekhar Kapur, 1994). Un film dur, violent et réel puisqu'il raconte la vie de Phoolan Devi, la femme-bandit qui connut une vie hors normes dès son mariage à 11 ans.
Nombreuses récompenses en Inde pour ce film interprété par l'excellente Seema Biswas qui obtient un National Award pour ce rôle marquant.
Ames sensibles s'abstenir...

Les gagnants de la semaine : Antoine, Aziz et Josette

Photo 45
Votre réponse via "contact". Merci !

jeudi 6 octobre 2011

Le seuil de pauvreté en Inde

Une bataille se joue sur le montant du seuil de pauvreté en Inde ; réétudiés en septembre 2011 à la demande de la Cour suprême après les récentes inflations des produits de base, les chiffres de la Commission économique au plan sont contestés par les experts et se situent sous le seuil fixé par la Banque mondiale.

Les enjeux pour l'Inde sont importants car ce seuil détermine qui peut bénéficier des plans d'aide sociaux.
Ainsi, la barre est maintenant fixée par jour à 25 roupies (0,38 euro) à la campagne, et à 32 roupies (0,48 euro) en ville.
La Commission économique estime que toute personne vivant avec un salaire supérieur à ces chiffres peut subvenir à ses besoins en nourriture, éducation et santé...

Les experts voient dans ces chiffres, bien inférieurs à 0,91 euro fixé par la Banque mondiale, une façon de diminuer artificiellement le nombre de pauvres, et de minimiser par la même occasion, l'aide sociale. 

Selon la Commission au plan, près d'un tiers de la population, soit 360 millions de personnes, bénéficient actuellement de l'aide alimentaire.
D'après un article du Monde.

mercredi 5 octobre 2011

Chanson glouglou : Devdas (2001)

Glups !
Une belle chanson glouglou, bien filmée et chorégraphiée de Devdas. Laissez-vous entraîner dans la cité des plaisirs !
Réalisateur : Sanjay Leela Bhansali
Héroïne : Aishwarya Rai (pas ici), Madhuri Dixit
Héros : SRK, Jackie Shroff
Compositeur : Ismail Darbar
Chanteurs de la chanson : Udit (pour SRK), Vinod Rathod, Shreya Goshal

mardi 4 octobre 2011

Ciné-club : Sunil Dutt (1929-2005)

Sunil Dutt naît au Penjab, dans la partie maintenant pakistanaise, en 1929. 
Comme pour de nombreux Indiens, la partition, et en particulier celle du Penjab est une catastrophe pour sa famille, qui doit laisser tous ses biens pour aller s'installer au Penjab indien dans l'actuel Haryana. Perdu dans les rues de Delhi (l'exode dans les 2 sens a vu de nombreuses familles séparées), il finit par retrouver les siens.
Après avoir terminé ses études Il commence à travailler à la radio comme présentateur d'une émission où il reçoit des stars du cinéma, et se dirige finalement vers le cinéma en 1955. 
C'est le célèbrissime Mother India qui lui apporte le succès et l'amour, puisqu'il y fait la connaissance de Nargis, dont il joue le fils rebelle, et qu'il épouse peu après.
Les années 50 et 60 sont les plus fructueuses ; il tourne de nombreux films à succès tels Sadhna, Sujata, ou Padosan. En 1971, il dirige un film à grand spectacle,  Reshma Aur Shera qui n'est pas bien accueilli par le public, ce qui ne l'empêche pas de continuer sa carrière d'acteur, toujours avec succès, dans les années 70.
Au début des années 80, il prend un tournant après le décès de son épouse Nargis, et le lancement du premier film de son fils, Sanjay Dutt. Dans cette même décennie, il commence à jouer les pères et les patriarches dans les seconds rôles et finit par se retirer au début des années 90.
Il entre alors en politique, mais fait un petit come-back afin de partager l'écran pour la première fois avec son fils Sanjay Dutt dans la comédie Munna Bhai M.B.B.S. (Rajkumar Hirani, 2003).

Mother India (1957). Mère Courage
La doyenne d'un village se remémore sa vie, depuis son mariage jusqu'au jour où elle doit accomplir son funeste devoir.
Cette fresque, qui reste le film indien le plus symbolique et le plus patriotique, est interprété par l'actrice Nargis qui le porte sur ses épaules. Peut ne pas plaire pour cause de complaisance dans le malheur.
Réalisateur : Mehboob Khan
Héroïne : Nargis
Héros : Raaj Kumar, Sunil Dutt, Rajendra Kumar
Compositeur : Naushad
Chanteurs : Lata, Asha, Mohd. Rafi
Notre avis : 3/5

Sujata
(1959). Castes
Une orpheline de basse caste, Sujata, est adoptée par une famille aisée (ça ne doit pas être courant). Bien que ses parents l'aiment comme ils aiment leur fils, on lui laisse toujours entendre qu'elle n'est pas de la même condition.
Un jour, la mère est victime d'un accident, et la seule personne dont le sang est compatible est celui de Sujata, qui accepte volontiers d'aider sa mère. Cette dernière va la considérer dorénavant comme partie intégrante de la famille en autorisant son fils à l'épouser.
Nutan fait encore preuve ici de la palette des émotions qui va lui valoir un 2e Filmfare. Le scénario est prévisible, mais on se laisse prendre par la beauté du visage de Nutan et par son jeu.
Réalisateur : Bimal Roy
Héroïne : Nutan
Héros : Sunil Dutt
Compositeur : S.D. Burman
Chanteurs : Asha, Geeta, Talat, Mohd. Rafi
Notre avis : 3,5/5

Mera Saaya
(1966). Procès-suspense
Un avocat dont la femme est décédée se retrouve peu après face à une femme-bandit, sosie de la défunte et qui dit être sa femme.
L'affaire est portée au tribunal où la femme connaît des détails troublants...
Malgré une facilité de scénario, on reste en haleine jusqu'à la fin du film où Sadhana interprète avec facilité son double rôle.
Réalisateur : Raj Khosla
Héroïne : Sadhana
Héros : Sunil Dutt
Compositeur : Madan Mohan
Chanteurs : Asha, Lata, Mohd. Rafi
Notre avis : 3/5

Reshma Aur Shera (1972). Tradition rurale
Dans le désert du Rajasthan, deux familles s'affrontent, ce qui n'empêche pas une histoire d'amour dans un climat de vengeance qui se terminera par... vous verrez !
Ce film attachant tourné à Jaisalmer avec un grand nombre de figurants comporte des scènes très vivantes, mais d'autres plutôt violentes. Excellente musique.
Réalisateur : Sunil Dutt
Héroïne : Waheeda Rehman, Rakhee
Héros : Sunil Dutt, Vinod Khanna
Compositeur : Jai Dev
Chanteurs : Asha, Lata, Manna
Notre avis : 2/5

Et aussi : Sadhna (B.R. Chopra, 1958), Mujhe Jeene Do (Moni Bhattacharjee, 1963), Gumrah (B.R. Chopra,1963), Khandaan (A. Bhimsingh,1965), Waqt (Yash Chopra, 1965)

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...